9 septembre 2009

1- Alzheimer : c'est Quoi ?

J'ai une mamy que j'ai occupé depuis une dizaine d'année...Elle va avoir bientôt 88 ans , elle a atteint la maladie d'Alzheimer depuis plus d'un an!
C'est terrible pour l'entourage...J'ai documenté sur cette maladie, au fait c'est quoi Alzheimer ? Voici un article du Pr.Dubois  qui nous parle sur cette maladie ,j'espère que cela vous rendre service après avoir lu cette article ...

                                                     
Sur la photo, à droite ma mère 79 ans Mme Anna V. , à droite Mamy  Cécile  88 ans atteint la maladie Alzheimer depuis 2006.... Elle est rentrée à la Maison de Retraite Spécialisé ( MRS )  dans le Tarn  et Garonne depuis le mois de Novembre 2009...

Alzheimer c'est quoi ?

 Alzheimer est une maladie neurodégénérative, tout comme la maladie de Parkinson, celle de Creutzfeldt-Jakob ou encore la sclérose en plaques. Bien que ces pathologies aient des manifestations différentes, toutes se caractérisent par une destruction progressive des tissus nerveux du cerveau.
La question qui vient naturellement à l'esprit est de savoir ce qui est à l'origine de la maladie, ce qui provoque son apparition ou la favorise. Sur ce point, le mystère demeure, même si les scientifiques disposent de quelques donnée sur lesquelles s'appuyer.
Ils ont pu identifier plusieurs facteurs qui semblent jouer un rôle dans le développement de la maladie, mais ils n'ont pas encore réussi à déterminer LA cause.
Aujourd'hui, plusieurs pistes sont explorées pour tenter de mieux comprendre.

5 gènes ont été identifiés comme étant associés à la maladie :

La composante génétique :

Jusqu'à présent, cinq gènes ont été identifiés comme étant associés au développement de la maladie d'Alzheimer. En fait, pour être plus précis, ce sont des mutations sur ces gènes qui sont en cause. Deux formes de la maladie ont été identifiées et, selon le cas, l'hérédité tient un rôle plus ou moins important dans son apparition : la forme héréditaire, précoce et rare (moins de 1% des cas), et la forme non-héréditaire, généralement à partir de 65 ans et plus répandue. Les causes d'apparition de la maladie diffèrent dans les deux cas.

Forme familiale :

Trois des gènes identifiés, situés sur les chromosomes 1, 14 et 21, sont responsables de la forme précoce héréditaire de la maladie, qui ne concerne qu'environ 1% des cas et se manifeste dès l'âge de 30 ans.
Hériter d'un seul de ces gènes mutés suffit à augmenter significativement les risques de développer la maladie.

Forme non-héréditaire :

Par contre, la forme la plus répandue de la maladie n'a pas de cause déterminée.Néanmoins, il semble que des facteurs génétiques puissent favoriser son apparition : c'est la prédisposition génétique.
Deux gène des cinq identifiés sont en cause ici. La présence d'un seul de ces deux gènes augmente les risques, mais n'est ni une condition nécessaire, ni une condition suffisante à son développement. En fait, même si l'on est prédisposé génétiquement, on n'est pas forcément certain de développer la maladie.
Puisque actuellement la piste de l'ADN semble être une voie sans issue dans la recherche DU facteur causal de la maladie, les chercheurs se tournent vers d'autres voies pour tenter de trouver une ou des causes directes à la maladie d'Alzheimer.

La démence, une perte d'autonomie :

La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus répandue après 65 ans.
"Il est important de clarifier cette notion de démence, tempère le Pr Bruno Dubois, Chef du service de Neurologie et Directeur de l'Unité INSERM "Neuro-anatomie fonctionnelle du comportement et ses troubles" à l'hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris.
Souvent on associe la démence à une idée de folie ou de déraison, alors qu'en fait il n'en est rien. Médicalement, la démence signifie une perte d'autonomie du sujet, qui ne peut plus se prendre en charge et assumer seul certaines tâches bien définies : la gestion financière, se déplacer seul ou bien encore téléphoner."

Pourquoi la mémoire diminue ? :

La première chose qui vient à l'esprit lorsque l'on évoque la maladie d'Alzheimer, ce sont les pertes de mémoire. Non, ça ne vous revient pas ? Alors, vous avez tout lieu de vous inquiéter... Quoi qu'il en soit, les troubles de la mémoire sont inhérents à la maladie d'Alzheimer, mais le contraire n'est pas vrai : ça n'est pas parce qu'une personne âgée a la mémoire qui flanche que cela signifie nécessairement que c'est Alzheimer.

Le Pr Dubois tempère nos craintes :
"A partir de 55 ans, plus de la moitié des personnes se plaignent de troubles de la mémoire.
Souvent, ce n'en sont pas vraiment, mais plutôt un déficit de l'attention. 
En effet, pour mémoriser, notre cerveau a besoin d'enregistrer l'information, ce qu'il ne fera que si le processus est conscient, c'est-à-dire si la personne y fait attention. La mémoire est un processus attentionel. Ainsi, ce qui est souvent pris pour des pertes de mémoire ne correspond en fait qu'à des troubles attentionnels."

Aux troubles de la mémoire, premières manifestations de la maladie, vont s'ajouter les troubles du langage, des gestes, du comportement et de la reconnaissance. Les troubles du langage par exemple concernent aussi bien la compréhension orale que la capacité à s'exprimer.

"A partir de 55 ans, plus de la moitié des personnes se plaignent de troubles de la mémoire"

Forme la plus répandue de démence, la maladie d'Alzheimer s'exprimera différemment d'une personne à une autre. Certains auront plus de difficultés à s'exprimer alors que chez d'autres, ce sont les troubles du comportement qui vont être exacerbés.
Mais d'où proviennent ces troubles ? Quelles sont les manifestations physiologiques de la maladie ?

Plaques amyloïdes :

C'est au cœur du cerveau que se trouve la réponse.
D'ailleurs, seule une autopsie du cerveau permet d'aboutir à un diagnostic certain d'Alzheimer.
Il faut aller regarder à l'échelle du neurone pour trouver la cause des symptômes liés à la maladie d'Alzheimer. Les responsables sont les plaques séniles, ou plaques amyloïdes. La formation des ces plaques correspond à l'accumulation d'une protéine anormale, la bêta-amyloïde, fruit d'un mauvais clivage d'une autre protéine, l'APP. Une fois le processus enclenché, c'est la mort du neurone assuré, et petit à petit, ce sont des aires cérébrales qui sont touchées.

D'autres types de lésions peuvent être observées dans le cerveau de malades : cette fois-ci, c'est au cœur même des neurones qu'il faut plonger. Le mécanisme est analogue à celui des plaques amyloïdes : c'est l'accumulation d'une protéine (tau) impliquée dans la structure cellulaire, anormalement constituée qui conduit à la mort du neurone. La différence majeure réside dans la localisation intracellulaire de la protéine.
Le plus souvent, ces plaques sont localisées au niveau de l'hippocampe - "une sorte de péage de l'autoroute des souvenirs" comme se plait à l'appeler le Pr Dubois - et dans le néocortex. Cette couche cérébrale, que seuls les mammifères possèdent, est impliquée dans de nombreuses fonctions, dont la perception sensorielle, la génération des commandes motrices, l'orientation spatiale, les processus de pensée et le langage.
Mémoire des faits récents endommagée

La destruction évolutive du tissu nerveux au niveau de l'hippocampe et du néocortex conduit à une détérioration progressive des fonctions commandées par ces aires. Le Pr Dubois nous explique les mécanismes à l'origine de la perte de mémoire : "Les premières lésions, que l'on peut observer dès l'âge de 40 ans, se forment au niveau de l'hippocampe, siège de la mémoire des faits récents. Mais l'apparition de lésions ne signifie pas forcément qu'il y ait de symptôme associé : la maladie est dite asymptomatique. Lorsque cette région cérébrale est endommagée, il est impossible de former de nouveaux souvenirs. Par contre, les souvenirs déjà emmagasinés ne sont pas altérés. C'est pourquoi les personnes malades peuvent parfaitement se souvenir de leur mariage ou de leurs 20 ans, mais pas de ce qu'ils ont fait la veille au soir ou du décès récent d'un proche".

Alzheimer en chiffres :

La maladie d'Alzheimer est une pathologie entraînant des troubles mnésiques, cognitifs et psychiques chez les personnes qui en souffrent.
Longtemps confondue avec les simples processus de sénescence et les troubles liés au vieillissement, elle a été sous-estimée, voire ignorée parce que méconnue, que ce soit par l'entourage ou par le personnel soignant.
La maladie d'Alzheimer est devenue l'une des principales préoccupations de santé publique et fait l'objet
d'un vaste plan 2008-2012, visant à améliorer la prise en charge des malades.
L'Union nationale des associations Alzheimer souhaite profiter de ce label pour "renforcer leur combat contre la maladie, pour améliorer la vie des personnes malades et de leurs aidants, mais aussi changer l'image de la maladie et lever les tabous qui pèsent sur le malade".
Sans prétendre à un inventaire exhaustif, voici quelques chiffres pour mieux connaître cette maladie.
Le terme maladie d'Alzheimer est employé pour la première fois en 1912 par le Dr Emil Kraeplin, professeur d'Aloïs Alzheimer. Ce dernier, jeune médecin allemand, a découvert de nouvelles lésions cérébrales lors de l'autopsie de patients atteints de démence. Il parle alors d'une "maladie particulière du cortex cérébral". Une fois la pathologie clairement mise en évidence, c'est le Dr Kraeplin qui proposera de la nommer d'après le nom de son découvreur, son élève.

 En 2004, ce sont environ 800 000 Français qui souffraient de cette maladie ou d'une maladie apparentée et environ 165 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année (chiffres du Ministère de la santé).
Cependant, ces données ne concernent que les personnes diagnostiquées : il n'est donc pas impossible que le nombre de personnes réellement atteintes soit en fait plus important.
La prévalence de cette maladie augmente très fortement avec l'âge : de 5 % à l'âge de 65 ans, elle peut atteindre 30 % à l'âge de 80 ans.
Le nombre de personnes atteintes à travers le monde est évalué à 26 millions, et les projections établissent que plus de 106 millions de personnes seront atteintes d'ici 2050.
La moitié des personnes décédées à l'âge de 47 ans présentent des lésions caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

La maladie évolue sur 7 à 10 ans.

 La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus répandue chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
La forme familiale de la maladie peut s'exprimer chez des sujets à partir de l'âge de 30 ans.
Cette forme de la maladie représente environ 1% des cas totaux.

Comment diagnostiquer la maladie ?:

Est-ce un début d'Alzheimer ou simplement les conséquences du vieillissement ?
La réponse à cette interrogation n'est pas toujours évidente, en discuter avec le parent concerné encore moins.
Alors comment savoir à quoi s'en tenir ?
Tout l'enjeu médical consiste à savoir repérer parmi la masse de gens qui se plaignent de la mémoire ceux qui souffrent d'une maladie de l'hippocampe comme Alzheimer" insiste le Pr Dubois.

Des signes qui mettent la puce à l'oreille
Mais à la maison, comment savoir si un parent est atteint par la maladie, ou si ses pertes de mémoire ne sont que les conséquences normales du vieillissement ?
Plusieurs indices peuvent mettre la puce à l'oreille :
» Si la personne a simplement perdu ses lunettes ou si elle ne sait plus où elle a mis ses clés, il n'y a pas vraiment lieu de s'inquiéter, cela peut tenir d'un déficit attentionnel. "Par contre, si cette personne ne se souvient plus avoir vu le cousin d'Amérique venu dîner la veille ou si elle ne se rappelle pas un décès récent, là, il y a lieu de s'inquiéter."

 Une désorientation spatiale ou temporelle : la personne ne s'y retrouve plus dans sa maison de campagne ou ne se souvient pas de l'ordre des événements.

 Des difficultés pour trouver le bon mot au bon moment.
Une apathie : trop souvent confondue avec une dépression, cette phase se caractérise par une démotivation de l'individu, qui devient moins actif, fait de moins de choses.
Mais contrairement au dépressif, l'apathique n'a pas d'idées noires.

Une combinaison de tous ces symptômes est une plus ou moins bonne indication de la présence de la maladie. Mais seul un neuropsychologue va pouvoir déterminer avec précision - bien que l'autopsie du cerveau soit l'unique moyen de faire un diagnostic sûr à 100% - si c'est un Alzheimer ou pas." précise le Pr Dubois. Si vous pensez que votre parent souffre de la maladie, il est conseillé d'aller consulter le médecin traitant de la personne.
Il va pouvoir déterminer s'il s'agit ou non d'une forme de démence grâce à de simples tests de mémorisation.
Consultations mémoire.
Ensuite, si besoin est, le médecin l'orientera vers un spécialiste, un neuropsychologue ou alors directement dans l'une des 232 consultations mémoire en France. Leur principe est de pouvoir à la fois établir un diagnostic du patient et de mettre en place avec le médecin traitant un projet de soin et d'aide pour les patients qui pourront y trouver l'aide d'un gériatre ou d'un neurologue et d'un neuropsychologue. C'est ce dernier qui prendra en charge le bilan neuropsychologique du patient.
Le rôle central du neuropsychologue.

Le bilan neuropsychologique permet d'identifier les symptômes comportementaux et mentaux associés aux lésions cérébrales et à un fonctionnement anormal du cerveau.
Le neuropsychologue choisit avec attention quel test utiliser selon les symptômes du patient et le stade d'évolution de sa démence. Généralement, il commence avec le Mini Mental State ou MMS, outil qui permet de déterminer la sévérité de la démence et d'adapter la prise en charge pharmacologique et sociale.
Le MMS inclut des tests de mémoire, d'attention, de calculs mathématiques, et de langage.

De nouveaux critères de diagnostic:

Les critères de diagnostic de la maladie se fondent principalement sur les critères de classification de la démence : le DSM, manuel de diagnostic et de statistiques de maladies mentales édité par l'Association psychiatrique américaine ou encore celui édité par l'OMS.
Celui qui fait référence et qui permet de diagnostiquer à 85% un Alzheimer "possible" ou "probable" est celui du NINCDS-ADRDA, rédigé en 1984. Mais une récente étude du Pr. Dubois(1) , appelle à une redéfinition des critères de la maladie.
Les connaissances sur la maladie ont énormément progressé cette dernière décade.
D'autre part, le problème majeur des précédents outils de diagnostic est qu'ils ne permettaient de détecter la maladie qu'une fois le stade de démence atteint. Or, nous avons espoir que des médicaments puissent un jour guérir la maladie et il est primordial dans ce cas de dépister précocement pour pouvoir traiter la maladie au plus vite et donc au mieux. Notre approche a été de proposer des outils diagnostiques capables de déceler la maladie avant même l'apparition des symptômes." Visant à la spécificité absolue, ces critères tiennent à la fois compte des troubles du comportement du patient et de données biologiques bien précises : taille de l'hippocampe (réduite chez les personnes atteintes), taux de protéine Tau (présente en haute concentration) et activité métabolique des régions du cerveau touchées.
"Mais surtout, nous avons pu mettre au point un test de mémoire qui met clairement en évidence le syndrome amnésique hippocampique caractéristique de la maladie. Il est sûr dans 92% des cas et pertinent jusque trois ans avant l'apparition des premiers symptômes de démence" souligne Pr Dubois. Pour l'instant, le diagnostic se base principalement sur une étude des symptômes mentaux et comportementaux, un examen physique, des tests neuropsychologiques et des tests de laboratoire.

                                                                                                                                          

------- Voir la suite : 2 - Alzheimer : c'est Quoi ?

                                                                                                                                  

* Source : Pr. Dubois/Liternaute


1 commentaire:

  1. Comment j'ai été guéri du virus de l'herpès.

    Bonjour à tous, je suis ici pour donner mon témoignage sur un herboriste appelé dr imoloa. j'ai été infecté par le virus de l'herpès simplex 2 en 2013, je suis allé dans de nombreux hôpitaux pour y guérir, mais il n'y avait pas de solution, alors je réfléchissais à la façon de trouver une solution pour que mon corps se porte bien. un jour, j'étais au bord de la piscine, je cherchais et je pensais où trouver une solution. Je passe par de nombreux sites Web où j'ai vu tant de témoignages sur le Dr Imoloa sur la façon dont il les a guéris. je n'y ai pas cru mais j'ai décidé de lui donner un essai, je l'ai contacté et il m'a préparé l'herpès que j'ai reçu par le biais du service de messagerie DHL. je l'ai pris pendant deux semaines après, puis il m'a demandé d'aller vérifier, après que le test m'a confirmé l'herpès négatif. suis tellement libre et heureux. donc, si vous avez un problème ou si vous êtes infecté par une maladie, veuillez le contacter par e-mail drimolaherbalmademedicine@gmail.com. ou / whatssapp - + 2347081986098.
    Ce témoignage exprime ma gratitude. il a aussi
    remède à base de plantes pour, FIÈVRE, DOULEUR CORPORELLE, DIARRHÉE, ULCÈRE DE LA BOUCHE, FATIGUE DU CANCER DE LA BOUCHE, ACHES MUSCULAIRES, LUPUS, CANCER DE LA PEAU, CANCER DU PÉNILE, CANCER DU SEIN, CANCER PANCRÉATIQUE, CANCER CHINIQUE, CANCER VAGIN, CERVICALE MALADIE POLIO, MALADIE DE PARKINSON, MALADIE D'ALZHEIMER, MALADIE BULIMIAQUE, MALADIE COMMUNE INFLAMMATOIRE FIBROSE KYSTIQUE, SCHIZOPHRÉNIE, ULCÈRE CORNÉENNE, ÉPILEPSIE, SPECTRE D'ALCOOL FŒTAL, LICHEN PLANUS, CANTIDE, BARDEAUX, BARDEAUX, BARDEAUX / SIDA, MALADIE RESPIRATOIRE CHRONIQUE, MALADIE CARDIOVASCULAIRE, NÉOPLASMES, TROUBLE MENTAL ET COMPORTEMENTAL, CHLAMYDIA, ZIKA VIRUS, EMPHYSEMA, TUBERCULOSIS LOW SPERM COUNT, ENZYMA, DRY COUGH, ARTHRITE, LUCHE, LUCIA ÉRECTION, ÉLARGISSEMENT DU PÉNIS. ETC.

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